LES AVATARS DE L’AFP AU MAROC
LES AVATARES DE L'AFP AU MAROC
C’est avec une grande affliction que l’AFP a fait état de l’assignation en justice à Paris, le 20 mars prochain, par les autorités marocaines de Zakaria Moumni, un piètre avatar 3D de la boxe. On peut aisément deviner l’amertume que ressent l’agence de presse française, qui n’arrive toujours pas à gober le fait de s’être fourvoyée dans la propagande des mensonges de ce champion du monde de light contact en toc, dont la mythomanie est devenue un fonds de commerce pour des officines droits de l’hommiste rompues aux pratiques de la dénonciation calomnieuse, qui n’ont rien à envier à celles qu’utilisaient les mouchards de la gestapo du temps de la France de Vichy.
C’est sans aucun doute, cette pathétique dérive médiatique de l’AFP qui a finalement incité la France officielle a stopper net les jérémiades d’un repris de justice, réputé pour ses antécédents judiciaires d’escroc et dont on comprend, comme l’ont spontanément souligné explicitement plusieurs experts du renseignement dans la foulée des derniers attentats de Paris, qu’il constitue un réel danger pour la sécurité nationale des français, après avoir gravement entravé la coopération sécuritaire stratégique entre l’Hexagone et le Maroc et annihilé tout effort d’anticipation, qui aurait certainement permis de faire échouer les attaques terroristes des frères Kouachi et Amedy Coulibaly.
17 morts. Un bien lourd carnage, qui selon toute bonne logique, devrait donner lieu, en effet, à l’ouverture immédiate d’une et une seule enquête. Celle qui permettra de rendre justice aux familles des victimes, dont la perte irremplaçable de leurs 17 proches s’avère, manifestement, directement imputable à la puérilité mortelle de délinquants franco-marocains, qui, avec la complicité directe d’associations françaises des droits de l’homme et de medias irresponsables, ont été à l’origine de la suspension préjudiciable, pendant près d’un an, de la coopération judiciaire et sécuritaire entre Paris et Rabat.
Dans ce sens, l’hommage appuyé, qui a été récemment rendu par Bernard Cazeneuve au patron du contre-espionnage marocain et à l’efficacité des services du Royaume Chérifien s’appréhende, comme un ultime geste de repentance de la France à l’égard de la mémoire des victimes innocentes du mois de Janvier dernier. Cela sonne surtout comme un désaveu définitif de cette mascarade mise en scène par un quarteron de marginaux franco-marocains, dont les allégations farfelues de torture balancées sur le mode du conditionnel ont fini par confisquer tragiquement le futur de 17 personnes qui ont payé de leur vie.
A présent, on ne peut que s’indigner de cette marque de fabrique spécifique à l’AFP, dont les journalistes persistent, à la différence du professionnalisme de leurs pairs de l’AP et Reuters, à mâtiner leurs dépêches avec des commentaires assassins, bel et bien susceptibles de constituer la cause à effet directe des dramatiques tueries de « Charlie Hebdo » et du supermarché casher de Vincennes, dans le seul but de défendre la cause perdue de quelques marauds des droits de l’homme, qui croient pouvoir faire chanter en toute impunité l’Etat marocain. Un tropisme affligeant de la part de l’AFP, qui n’a toujours pas fini de nous surprendre.