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Nostalgie du Maroc
2 mars 2015

Omar Brouksy : la serpillière montante de la Douce France


Omar Brouksy et son maitre à penser Ignace Dalle quittant l'hôtel Plaza
Athenée à Paris, en Juillet.2013, après leur rencontre avec Moulay Hicham

 

Tout le monde se rappelle la fracassante démission de Omar Brouksy de son poste de rédacteur en chef, quelques semaines seulement avant la cessation de la parution en 2010 du « Journal Hebdomadaire ». A l’époque, ce journaliste avait invoqué sa mésentente avec le directeur, Aboubakr Jamai, en lui reprochant « d’accepter les ingérences permanentes du  prince rouge » dans le contenu de l’hebdo.
 
Mais pour qui connaît bien les coups de gueule « olé-olé » de Omar Brouksy, il n’est nullement étonnant d’apprendre que c’est ce dernier qui a décroché en juillet 2013, au Plazza Athénée à Paris, l’appel d’offres lancé par Moulay Hicham pour l’écriture d’un nouveau livre inintelligible sur le Maroc, à telle enseigne que les éditeurs de la maison « Fayard » ont catégoriquement refusé d’en assurer la publication sous leur label, au motif, « qu’ils ne sont pas arrivés à saisir l’optique d’élaboration de cet ouvrage caractérisé par le flou des événements qui y sont décrits sans aucun dynamisme » (sic).
 
Les éditeurs de « Fayard » ont manifestement flairé le fiasco de ce bouquin, qui a d’ailleurs fait long feu sur les étals des librairies françaises, quelques semaines, à peine, après sa parution et dans lequel l’auteur a tenté de refaire du neuf avec du vieux en s’inspirant sans panache du concept de la segmentarité politique du pouvoir marocain, dont avait accouché en 1968, John Waterbury, dans son fameux opuscule intitulé « le commandeur des croyants, la monarchie marocaine et son élite », à une époque ou Moulay Hicham tout juste âgé de 4 ans, était encore en couche-culotte.
 
Mais en dépit des aveux de Waterbury sur l’obsolescence de son étude marocaine, force est de constater que Moulay Hicham persiste encore à vouloir s’en griser jusqu’à la lie, dans le but de ternir le succès des reformes politiques et constitutionnelles engagées au Maroc. Et pour rêver du « grand soir », le prince ne pouvait trouver meilleur compagnon de beuverie que cet intermittent à la faculté de droit à Settat, qui carbure à la « jjanka » (bouteille de vin en plastique bas de gamme) pour ne pas « sombrer dans la déprime lorsqu’il corrige les copies de  ses chers étudiants »,  dont il déplore « le niveau affligeant ».
 
C’est vrai que Omar Brouksy sait de quoi il parle lorsqu’il s’offusque avec suffisance et publiquement sur la prétendue indigence intellectuelle de ses étudiants, lui le brillant « Einstein » du collège Takadoum et du lycée Ghozn Zaitoun à Mabella, dont il a été successivement viré et qui ne doit son salut qu’aux bienfaits de « la mission civilisatrice » de la France, qui lui ont été généreusement inculqués par son père spirituel, Jean Claude Santucci à l’institut de recherches et d’études sur le monde arabe d’Aix en Provence et son maître à penser Ignace Dalle, ancien directeur du bureau de l’Afp à Rabat.
 
Ne sachant plus comment exprimer sa reconnaissance à ses bienfaiteurs, Brouksy s’est même acharné à leur prouver qu’il pouvait exceller sur ses collègues français de l’Afp, en devenant le pourfendeur en chef de la Beyaa, le premier chantre de la laïcité et du mariage pour tous, ainsi que le supporter assidu des mouvements « 20 février »,  « Mali » et de l’Amdh, sans oublier de s’ériger en fan inconditionnel des « slams » argotiques produits par des rappeurs « enragés ».
 
Et visiblement, la sauce franchouillarde de Brouksy semble bien prendre, puisqu’il commence à avoir pignon sur rue dans une certaine presse française aguichée par ses « nalyses » à l’emporte pièce sur la monarchie marocaine,  lui ayant permis de se frayer une bonne place au sein de ce « tabor 2.0» composé d’un troufion déserteur et d’un tocard du light contact, que les medias parisiens se plaisent à faire parader en ordre serré sur les plateaux télévisés, sans même se préoccuper des insignifiances qu’ils pourront déblatérer; l’essentiel étant de tailler des croupières au Maroc.
 
Car, à la télé et à la radio c’est gratuit, mais dans une maison d’édition cela ne l’est plus, en raison des enjeux commerciaux liés à la crédibilité et à la pertinence des écrits de l’auteur, surtout lorsque ce dernier en est piteusement réduit comme Omar Brouksy, à vouloir faire parler de lui en éructant sur sa page « facebook » toute sorte d’insultes outrancières à l’égard des institutions marocaines et de ses hauts dignitaires.
 
C’est sans doute ce qui explique le refus des éditeurs de « Fayard » de faire tourner leurs rotatives pour imprimer un opuscule « brumeux » qu’ils n’ont pas hésité à comparer au travail laborieux d’un cancre en sciences politiques, « manquant de structuration et pas du tout susceptible d’intéresser le grand public » (resic). Finalement, on est tout à fait d’accord avec Omar Brouksy. S’il avait, en effet, un gramme de dignité, il  ne doit plus s’acharner à prouver que le Maroc a toujours bien fait d’ignorer depuis 1956 ses raclures grillées par leur  allégeance aveugle à la Douce France, au point d’en être devenues de vulgaires serpillières qui ne méritent même pas qu’on s’y essuie les pieds.

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