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Nostalgie du Maroc
28 juin 2015

Toute la vérité sur Joseph Breham, l'avocat de L'ACAT

 

33 pour et 04 contre, c’est le résultat sans appel du vote des députés du Palais Bourbon réunis en assemblée plénière, qui a entériné le 23 juin dernier le protocole additif à la convention d’entraide judiciaire franco marocaine. Mais c’est avant toute chose le « Knock Out » définitif d’une petite tribu de néo-conservateurs français vicieusement drapés sous les oripeaux d’une idéologie progressiste, qui ont fait de leurs arrogantes « missions civilisatrices », sur le registre des droits de l’homme, un mode de vie rentable à tout point de vue.

Beaucoup y trouvent leur compte, à l’exemple des mandataires et permanents associatifs, cherchant à devenir des élus de la République, fut ce-t-il au prix du soutien du Front National, des « bobos » de la gauche radicale, qui s’imaginent en alternative politique des socialistes à l’Elysée, des journalistes débutants rêvant de notoriété médiatique et pourquoi pas dans le cadre de l’approche du genre, à l’éphémère statut de Valerie Trierweiler, en tant qu’ex-concubine morganatique ; sans oublier bien évidemment les jeunes avocats débutants, qui virevoltent opportunément autour de ces cercles d’éternels indignés, dans l’espoir de se faire une place au soleil.

Parmi ces derniers, un nom, celui de Me Joseph Breham. Il s’agit de l’avocat déclencheur de l’incident de Neuilly, qui fait justement partie de ces jeunes loups affamés arpentant sans fatigue les prétoires, à la recherche de l’affaire emblématique, devant leur ouvrir l’accès au club très ferme des gros calibres médiatisés du barreau de Paris, dont les honoraires atteignent 500 euros l’heure, au bas mot!

Notre homme est persuadé que pour atteindre cet objectif, il est de bonne guerre qu’il fasse un maximum de « buzz ». Un simple exemple. Le jour même (le 21.05.2013) ou il formalisait les plaintes pour torture fomentées par l’Acat contre le Maroc, sur la base des mauvais polars concoctés par deux dealers franco-marocains Adil Lmtalssi et Mustapha Naim, Me Breham s’enorgueillait de ses « relations symbiotiques » avec  sa clientèle interlope, en révélant aux lecteurs du site « Rue 89 » qu’il  s’était fait payer en nature par un repris de justice accuse du braquage d’une bijouterie et initialement condamné pour meurtre, tentative d’homicide et vol, lequel avait tenu à lui offrir « un bijou d’une valeur non négligeable », en guise de reconnaissance de l’avoir défendu en urgence, pour pas cher.

Le plus renversant dans tout cela, c’est que notre respectable avocat atteste sans ambages que lorsqu’il a découvert qu’il s’agissait d’un des bijoux volés de la joaillerie braquée… « il a tout simplement  réussi  à dépasser cette position, très gênante, dans laquelle l’avait mis inconsciemment son drôle de client ».

L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du bijou, comme se sont très pertinemment interrogés les nombreux internautes du site « rue 89 », indignés par un tel manquement à la déontologie professionnelle, pour conclure finalement « qu’on est bien loin de la veuve et l’orphelin avec cet avocat qui ne crache pas sur du sonnant et trébuchant… avec le risque d’être épinglé pour recel du butin de multiples braquages perpètres par son client ».

D’où cette question lancinante : Me Joseph Breham serait-il un avocat vénal en quête d’une notoriété, qu’il cherche à obtenir rapidement et à tout prix, au détriment de sa violation systématique des principes essentiels liés à la droiture et à l’honnêteté?


C’est en tout cas ce que semble bien penser de lui « l’Association des Petits Porteurs de Vivendi » représentant les intérêts de 325.000 actionnaires français, estimant avoir été escroqués par l’ancien PDG de ce groupe, Jean Marie Messier, qui continuait à inciter les épargnants à acquérir ce titre en bourse, bien qu’il savait que sa société était en quasi cessation de paiement, en raison de sa situation de surendettement dans laquelle il l’avait lui-même plongé.

Cette association ayant initié une procédure judiciaire contre "Vivendi" pour obtenir réparation du préjudice causé à ses membres, il va de soi que son affaire a de quoi faire saliver tout avocat commis par cette association pour défendre ses intérêts, dans la mesure où il sera appelé à percevoir en guise d’honoraire une commission forfaitaire sur chaque éventuelle indemnité versée par "Vivendi" aux victimes, évaluées à un total de 10 milliards d’euros !!!! Toujours est-il que cela permet de concevoir, sans mal, la raison pour laquelle Joseph Breham s’est empresse d’offrir ses services à ces dernières, allant jusqu’à leur forcer la main.

En attestent les termes acerbes du communiqué que les membres de cette association ont rendu public à la mi-novembre 2014, par lequel ils ont annoncé leur décision de révoquer Me Breham, qu’ils accusent d’avoir usé à leur encontre « d’un démarchage juridique illicite », en se présentant comme étant un avocat des militants des droits de l’homme et des associations de lutte contre la corruption, alors qu’en réalité il est l’avocat des braqueurs de bijouterie, qui paient en bijoux volés » (sic !!!).

A travers ce même communiqué, cette association, qui soutient qu’elle se réserve le droit de déposer une plainte ordinale contre Breham, lui reproche « son incompétence manifestement avérée », « son arrogance certaine » et surtout des « manœuvres répétées tendant à ce que lui soit remis des sommes d’argent importantes susceptibles d’être qualifiées pénalement de pratiques commerciales agressives », du fait qu’il se croyait autorisé à réclamer 450 euros pour chaque heure de travail, tel un ténor dont « cet avocat n’en a nullement les aptitudes avec ces quatre années de barreau ». (re-sic !).

En réalité, cette fâcheuse manie de surfacturer ses honoraires, Breham l’a acquise depuis l’époque où il effectuait ses premières classes au cabinet de son illustre mentor, Me William Bourdon, un ancien dirigeant de la FIDH, dont il a observé avec une grande attention comment celui-ci fait circuler à grande échelle sa carte de visite dans les prisons, tout en usant subtilement de sa qualité de Président fondateur de l’ONG « Sherpa ». C’est ainsi que notre apprenti avocat a découvert la manière avec laquelle son père spirituel exploite le filon juteux qu’offre l’instrumentalisation pernicieuse de la compétence universelle de la justice française, sous le couvert d’une prétendue volonté de défendre les droits des populations victimes de crimes économiques.

Très impressionné par les effets de manche de Me Bourdon dans le cadre de l’affaire dite des « biens mal acquis » dont il accuse certains Chefs d’Etat de la Françafrique, Joseph Breham avait plutôt choisi, durant la période qu’il a passée au cabinet de son « bourdonnant » parrain, de s’investir en tant que membre du conseil d’administration et responsable du « pole eau et industries agro-alimentaire » à "Sherpa", dans la dénonciation des violations de la situation sanitaire et environnementale perpétrées autour des mines d’uranium au Niger et au Gabon par le groupe nucléaire français « Areva », qu’il menace de poursuivre en 2007, au nom de son ONG, pour « mise en danger d’autrui, homicides involontaires et faute inexcusable ».

Sauf, que là encore, la probité de cet avocat novice va être à nouveau éclaboussée, lorsqu' éclate en janvier 2010, la polémique sur la découverte d’un lien d’argent trouble entre « Sherpa » et  « Areva », qui a versé 80.000 euros en deux virements (juin et novembre 2009) « pour financer les enquêtes de terrain de cette ONG », dont la crédibilité s’est vue grandement entamée, tant il s’avère que celle-ci a utilisé la menace du procès contre ce groupe industriel, pour réaliser un enjeu pécuniaire.

Ce qui est sidérant dans cette affaire, c’est l’argumentaire développé par Joseph Breham pour répliquer aux critiques ayant sévèrement condamné le comportement de « Sherpa », lequel n’a pas hésité à déclarer que son association s’est trouvée dans une situation financière difficile et qu’à cet égard, « c’était ça ou couler ». Autrement dit, les effets du cumul des irradiations de faible intensité sur la santé des mineurs nigériens et gabonais durant les longues années qu’ils ont passées à extraire de l’uranium, sont moins importante que la santé financière d’une ONG, qui bien qu’elle prétende être sur la corde raide, n’en continue pas moins, depuis 2007, de mener avec acharnement et grand frais, des enquêtes sur l’existence d’un pseudo système d’influence et d’accaparement des richesses en Guinée Equatoriale, au Congo-Brazaville et au Gabon. Peut-être qu’il serait amusant d’essayer d’évaluer, à cet égard, le montant que pourrait négocier « Sherpa », en contrepartie de l’abandon de ses poursuites judiciaires contre ces pays.

Il n’en reste pas moins que Joseph Breham commence, de plus en plus, à prendre « la grosse tête », comme le confirme le nom prétentieux qu’il choisit pour son propre cabinet d’avocats associés crée en septembre 2014 sous le nom d’Ancille, ce qui symbolise dans l’histoire antique « le bouclier sacré que les romains croyaient tomber du ciel et qui est lié au culte de la planète Mars ». Autrement dit, les avocats du cabinet "Ancile" sont des martiens providentiels qui vont sauver les humains de l’injustice. 

Dans le même temps, on remarque un décuplement de l’avidité de Breham qui cherche par tous les moyens à associer son nom à un maximum de procès défrayant la chronique, en veillant à transformer ceux-ci en « feuilletons à rebondissements », afin de bénéficier durablement de l’exposition médiatique.

De ce fait, on retrouve cet avocat un peu partout, mais pas n’importe où. On le retrouve en train de chercher noise à Martine Aubry, l’ex-Première Secrétaire du PS, en cherchant à la confondre en sa qualité d’ex-maire de la communauté urbaine de Lille, dans une affaire de corruption lié aux conditions d’attribution du chantier du stade Pierre Mauroy. Résultat, la justice a conclu à la prescription des faits.

Un peu plus tard, on voit Joseph Breham gesticuler au sein du collectif des avocats qui a saisi les tribunaux parisiens dans le cadre d’une procédure en référé contre le projet de l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy, auquel il est reproché de vouloir s’approprier le terme générique « Républicain », pour rebaptiser l’UMP. En fin de compte, le juge des référés a refusé de donner raison aux défenseurs des plaignants, en estimant que « le trouble manifestement illicite » et le « dommage imminent » liés à l’utilisation du label « les Républicains » n’étaient pas démontrés ».

Dernièrement, il s’est mis dans la tête de tordre le bras à Manuel Valls (au nom duquel a été présenté à l’assemblée nationale le protocole additionnel d’entraide judiciaire en matière pénale entre le France et le Maroc), en rédigeant de ses propres mains une plainte pénale contre le premier ministre, pour « détournement de fonds publics » dans le cadre de l’affaire «Barçagate »  concernant l’escapade familiale qu’il avait effectuée à bord d’un jet gouvernemental pour assister à la finale de la ligue des champions à Berlin entre « Barcelone », son équipe de cœur et les italiens de la Juventus. 
 
Finalement, on aura compris la vraie raison pour laquelle le protocole additif à la convention d’entraide judiciaire franco-marocaine à été adopté avec de si grands scores suite au vote des députés, tant en commission parlementaire qu’en assemblée plénière. Ces derniers ne peuvent supporter de recevoir des leçons sur la défense des valeurs de la France de la part d’un avocat clownesque, qui a toujours utilisé les droits de l’homme comme un paravent à ses ambitions vénales.

Et pour cause, les élus français savent pertinemment que la qualité du renseignement marocain n'a pas de prix et n'est pas matière à négociation face aux chicaneries irresponsables d'un ridicule triptyque de gauchistes, d'avocats et de journaleux. L’actualité du « Vendredi Noir » en France, en Tunisie et au Koweït est encore venue tragiquement le rappeler.

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Commentaires
G
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis le plaignant qui est représenté par Maître BREHAM, dans l'affaire dite "du Grand Stade" à Lille. <br /> <br /> Vous affirmez que la justice a conclu à la prescription des faits dans cette affaire.<br /> <br /> Cette assertion est fausse!!!<br /> <br /> De deux choses l'une: Soit vous êtes mal informés, soit vous prenez un malin plaisir à détourner et cacher la vérité.<br /> <br /> La chambre de l'instruction a retoqué les dires de la juge Mme ATZORI, et estimé que les faits n'étaient pas prescrits. L'enquête continue donc, sous la direction de monsieur le Juge GENTIL. Mieux, en enquête aux fins de délit de favoritisme a été initiée.<br /> <br /> On est très loin de la prescription des faits, que vous évoquez!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Eric DARQUES
K
Je souhaiterais avoir le site Facebook ect... De breham Joseph
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