L’Acat reconnaît officiellement sa défaite dans son bras de fer contre le Maroc
C’est bel et bien l’aveu d’un échec cuisant qui ressort du bilan de la chimérique campagne anti-marocaine menée par l’Acat, qui en est toujours à ruminer son inéluctable défaite, près d’un mois après la ratification par l’Assemblée Nationale et le Sénat français des nouvelles dispositions de l’accord d’entraide judiciaire signé avec le Maroc en février 2015.
On devine sans mal le sentiment de déception que doivent ressentir les militants de cette ONG qui se sont ardemment mobilisés pendant de longs mois, dans le but de parasiter avec leurs flatulences les relations entre Rabat et Paris. Néanmoins, on s’aperçoit que même dans l’autocritique, les gens de l’Acat ne dérogent pas à leur nihilisme habituel et font preuve d’une sévérité excessive à l’égard de leur propre action.
De quoi susciter quelques compassions même du coté marocain, où les observateurs avertis n’ont pas hésité à relativiser le bien sombre tableau noir dressé par l’Acat sur son action, sur au moins un point : l’acharnement qu’a mis cette ONG pour faire admettre vaille que vaille en France, la souveraineté de la justice marocaine. C’est vrai qu’ils s’y sont tellement bien pris, que la quasi unanimité des députés et sénateurs français a fini par conférer une valeur supra- constitutionnelle à la réalité de l’engagement de Rabat à consacrer le respect des droits de l’homme et à lutter contre l’impunité dans le cadre d’une application indépendante et impartiale des lois pénales.
Car, en fin de compte, même si l’Acat a quelques difficultés à en faire état publiquement, il n’en reste pas moins que sa contribution à contre-courant à la reconnaissance par le parlement français de l’équité de la justice marocaine, permettra dorénavant à Nordine Drici, Helene Legeay & Co de ne plus plomber à l’avenir l’action de leur ONG par des campagnes médiatiques et de mobilisation des militants stériles et bien coûteuses, surtout après que les magistrats en France aient été dorénavant bien sensibilisés sur la vacuité et la vilénie des plaintes déposées contre le Maroc par l'Acat…au terme de son triste remue-ménage.