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Nostalgie du Maroc
7 juin 2016

Moulay Hicham est-il vraiment encore « bankable » ?

mh

 

Mais que se passe-t-il donc dans la maison « rouge » de Moulay Hicham ?. Ces derniers temps, elle semble avoir souffert de plusieurs craquèlements au niveau de ses fondations, après plusieurs mutineries de ses suppôts invétérés, ayant constitué pendant longtemps le noyau de sa garde prétorienne. 

Il y eut d’abord la charge violente du francaoui (français) hyperactif Ali Lmrabet, qui en trois méchants coups de taloches, sa grande spécialité, a « refait le portrait » du prince « tel qu’il l’a connu ». Cet ancien diplomate qui avait violenté son collègue lorsqu’il était en poste à l’ambassade du Maroc en Argentine et brutalisé sa maîtresse dans une salle de cinéma à Buenos Aires après l’avoir surprise avec un nouvel amant, s’est surtout évertué à faire la nette distinction entre l’image du démocrate qu’affiche en apparence Moulay Hicham et celle du caïd féodal à l’humour assez salace, qui s’amuserait volontiers à tyranniser ses domestiques dans son jardin secret. 

Ensuite vint le tour de Ali Amar, le braqueur qui a failli gruger trois millions de dollars à l’ex-Wafabank, devenu l’auteur d’un livre dédié aux multiples turpitudes d’un « Moulay Hicham aux ambitions démesurées » et avec lequel il avoue avoir trinqué quelques verres de « jus d’orange » en Suisse. Celui que le prince a accusé de « confondre intelligence et roublardise », s’est attelé à expliquer comment ce dernier a toujours cherché à poser en victime dans d’imaginaires affaires de barbouzes pour justifier son exil américain et s’ériger en « Bouhmara » version anglophone (renégat ayant tenté sur la période 1902-1909 de porter atteinte à la légitimité du trône marocain), voire en Ben Arafa du XXI ème siècle ( sultan fantoche intronisé par le protectorat français au lendemain de la déportation du Roi Mohamed V, en aout 1953). 

Amar, qui a pu observer de visu la profonde délectation avec laquelle Moulay Hicham tend volontiers la main à ses compatriotes fortuitement rencontrés au Plazza Athénée à Paris pour qu’ils lui fassent le baisemain, a également révélé dans son livre moult détails croustillants sur l’affairisme biscornu et pas toujours écolo du riche héritier de Feu Moulay Abdellah. 

Plus récemment, c’est Aboubakr Jamai, qui s’est aussi lâché contre ce prince, lui reprochant d’être atteint du syndrome de la « Prima Dona ». L’ex-patron du « Journal Hebdomadaire », grand pourfendeur devant l’éternel de la « Alaouisation de l’Economie marocaine », sans pour autant avoir jamais pensé à régler à la CNSS les cotisations des journalistes à son service, s’est tout à coup rebellé en exprimant sur les ondes de « France Inter » sa « profonde déception » à l’égard de l’ouvrage jugé très prosaïque de Moulay Hicham et ce, dans la mesure où ce dernier pose des « problématiques  iznogoudiennes » (sic). 

Le prof d’Aix-en-Provence, dont ses ex-employés au « Journal Hebdomadaire » étaient méprisés pour leur addiction roturière au chocolat bas de gamme « Maroja » et autres « Sevillana », certes beaucoup moins raffinés que les plats du traiteur « Paul » qu’il consommait quotidiennement, en a eu sans doute ras-le-bol que Moulay Hicham le déprécie à son tour, en ébruitant crânement, un peu partout, qu’il l’a très souvent dépanné financièrement en lui filant généreusement quelques liasses consistantes en dollars, ou en lui débrouillant un emploi au sein d’un nébuleux Think Tank à Abu Dhabi. 

Qu’est-il donc arrivé pour que soudainement ces trois piliers tordus de la « Hichamie », qui ont des années durant fricoté, chacun à sa manière, avec le prince, s’insurgent finalement contre lui, l’un après l’autre ? Moulay Hicham ne serait-il donc plus « bankable » ? 

En tous cas, c’est manifestement l’intime conviction de plusieurs businessmen de Casablanca et Rabat, qui sont restes pantois en regardant Moulahoum (leur seigneur) Hicham sur « France 3 » appeler, sans sourciller, le Roi du Maroc à donner sa fortune au pays, alors qu’ils ne cessent de souffrir eux-mêmes le martyre pour récupérer les grosses sommes d’argent prêtées ou plutôt extorquées par le prince. 

A commencer par cet homme d’affaires récemment décédé, avec le cœur rempli d’une grande amertume, pour ne pas avoir pu récupérer son dû, ou de ce commerçant vivement éploré par les multiples promesses non tenues par Moulay Hicham de lui rembourser le prêt qu’il lui avait consenti, ou encore de ce politique qui n’en peut plus de réclamer au prince d’honorer sa dette, dont dépend la survie de ses investissements, au même titre, d’ailleurs, que cet ami de la famille qui ne sait plus à quel rabbin se vouer pour récupérer son argent auprès de celui qui à pris la choquante habitude de faire valoir son sang bleu pour traire famille et amis à sa guise, afin de satisfaire son coté « chien fou » et aussi ses folles envies lubriques. 

C’est le cas de sa conquête du « printemps andalou » (pour changer un peu du "printemps arabe"), qui fait face aujourd’hui à un grand contentieux avec sa banque, après avoir émis plusieurs chèques sans provisions…dont le prince s’était pourtant engagé à lui virer les montants correspondants. Une promesse restée lettre morte et que ce dernier ne semble pas du tout pressé de tenir, au risque pour la malheureuse « doublement » désabusée, d’écoper d’une contrainte par corps.   

A ce rythme là, il n’est pas du tout exclu qu’Ahmed Reda Benchemsi, le frétillant nègre repêché par Moulay Hicham, qui s’est reconverti à présent en « Chekkam » (mouchard) contre le Maroc pour le compte de l’ONG américaine « Human Rights Watch », balance à son tour un communiqué au nom de celle-ci, pour fustiger le bafouement total de la dignité de ses compatriotes, par un prince qui joue de son rang pour racketter son petit monde. 

Une telle girouette ne serait nullement surprenante de la part du vénal fondateur de « Telquel », qui continue, pour le moment, à être choyé par Moulah (son seigneur) Hicham, mais qui n’hésitera pas, dans le cas contraire, à retourner sa veste contre ce dernier, tout comme il est parvenu à se métamorphoser en chantre des libertés humaines au sein de HRW, après avoir été comme cul et chemise avec l’ex-patron de la DST, Hamidou Laanigri, dont il acclamait des deux mains l’usage de la torture contre les islamistes. 

Si un tel communiqué venait à prendre forme, il ne sera pas non plus étonnant que d’autres partisans obséquieux du prince cherchent à fuir des décombres de la « Hichamie ». Du coup, le feu follet Ahmed Benseddik ne manquera pas de « retirer son allégeance » à Moulah Hicham, surtout si l’insolvabilité de ce dernier l’empêche de continuer à prendre en charge les frais de scolarité de son fils à Sharika, aux Emirats Arabes Unis. Le petit télégraphe de Grenade, en Espagne, qui officie sur le site électronique « Alif Post », n’hésitera pas, non plus, à tourner le dos au prince, sans même le remercier pour les deux appartements et la grosse cylindrée qu’il lui avait offerts. Quant au directeur putatif de la revue « Wijhat Nadar », il serait plus judicieux pour lui de chercher ailleurs, au lieu de demeurer dans l’attente douloureuse d’une très hypothétique prise en charge médicale par Moulah Hicham.   

Moralité de l’histoire et comme le dit un sage proverbe zoulou, « celui qui cherche ce qu’il ne doit pas chercher, finit par trouver ce qu’il ne cherchait pas ». C’est bien le cas de Moulahoum Hicham qui, depuis près d’un quart de siècle, s’échine à conspirer contre la monarchie marocaine et l'entourage Royal en multipliant ses sorties tonitruantes, tout en se rêvant un destin de « Nelson Mandela » du Makhzen, sauf qu’il risque plutôt de terminer comme un vulgaire « Bernard Madoff » marocain.

Haim Zagouri

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