Le libertinage « halal », un concept marketing des islamistes du Pjd pour satisfaire l’appétit sexuel des « Frères Musulmans » ?

Pas besoin de vous faire un dessin, lorsqu’on vous dit que tout comme Dame Nature, la plupart des islamistes marocains ont frénétiquement horreur du vide, malgré les faux buzz qu’ils peuvent provoquer au parlement lorsqu’ils admonestent une camera-woman qui affiche ses bras galbés ou une journaliste dont la jupe remonte légèrement au dessus du genou.

C’est le cas de cet ex-ministre du parti islamiste de la Justice et du Développement (Pjd) qui, pour pallier à l’esseulement d’une de ses rares co-partisane féminine au gouvernement qui venait tout récemment de divorcer, a tout simplement chargé sa première épouse de demander sa main, afin d’officialiser leur relation, qui, jusqu'alors, était « moralement » extraconjugale.

Au delà de cet « altruisme » que tiennent à manifester de manière « versatile » nos islamistes moralisateurs à l’égard des femmes marocaines, la question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment se prennent ces derniers pour freiner leurs pics de testostérone, notamment lorsque leur quota fixé par la "chariaa" (loi musulmane) est plafonné et ce, sans pour autant verser dans le péché de l’adultère.

La réponse réside manifestement dans « l’inventivité » des doctes du "Mouvement de l’Unité et de la Reforme" ("MUR"), la matrice idéologique du Pjd, dont les dirigeants s’attachent à enrayer l’effet novateur de la réforme de la Moudawana, dont ils avaient, on s’en rappelle encore, vivement dénoncé, en 2004, les dispositions  encadrant la polygamie par des conditions légales strictes et interdisant formellement le mariage « orfi » (coutumier) et ce, en s’accommodant de combines exégétiques d'inspirations orientales qui « légitiment », justement, ce qui s’apparente vraisemblablement à un « concubinage halal » condamnable, qui porte grandement préjudice à la femme transformée en simple objet sexuel.

C’est ainsi qu’il est pour le moins scandaleux qu’un député du Pjd bien en vue, en l’occurrence Abdelali Hamieddine, qui bien qu’il fasse partie du directoire d’un parti chapeauté par le chef d’un gouvernement censé veiller de manière intransigeante à l’application de la loi s’autorise, malgré tout, à jouer le rôle d’entremetteur, en acceptant d’être le témoin d’un mariage « orfi » entre une marocaine et un ressortissant égyptien.

De surcroît, il ne s’agit pas de n’importe quel ressortissant égyptien, puisque le « héros » de cette mascarade aux relents libidineux, n’est autre qu’Ahmed Mansour, le journaliste bien connu de la chaîne qatari « Al Jazeera », au sein de laquelle il officie en qualité de porte-parole des « Frères Musulmans », une organisation déclarée « terroriste » depuis 2013 par les autorités de son pays et dont les activités ont été interdites.

Ce Mansour, qui en est à son 17ème mariage, parmi lesquels figurent deux victimes marocaines est celui la même qui vient tout récemment de déverser son fiel sur sa page « facebook » en qualifiant les journalistes marocains de « proxénètes », pour avoir levé un pan du voile de sa face cachée de dévot obscène, qui n’hésite pas, par ailleurs, à tresser les lauriers aux dirigeants du Pjd sur la chaîne de télévision où il évolue.

 « C’est clair !!!», Comme dirait Mustapha El Khalfi, l’illustre ministre de la com’, lorsqu’on observe la « lame de fond islamiste » qui agite la société marocaine depuis quelque temps, que ce soit dans le cadre de l’affaire des deux jeunes filles du « Souk Tlat » à Inezgane (périphérie d’Agadir), qui ont failli se faire lyncher pour leur accoutrement vestimentaire jugé « indécent », ou de l’incident qui a failli coûter la vie, à Fès à un présumé homosexuel pourchassé et tabassé par une foule sanguinaire, cela ne diffère en rien des horribles agressions sexuelles indignement perpétrées par des hordes de « Frères Musulmans » déchaînés contre les respectables femmes égyptiennes qui manifestaient sur la place « Attahrir » pour célébrer la victoire du président Sissi.

Est-ce donc cet ordre moral que souhaite instituer le Pjd au Maroc, qui, dans le cadre de la consolidation de ses liens idéologiques avec les « Frères Musulmans », se permet d’offrir obséquieusement ses honorables filles à des prédateurs sexuels « islamistes » qui dissimulent leurs vices sous les oripeaux de la prédication, comme c’est le cas de l’autre cador égyptien des « Frères Musulmans, à savoir le nonagénaire Cheikh Qaradaoui, lequel en est, quant à lui, à son 7 ème mariage ?!!

En tous cas, l’affaire du mariage coutumier d’Ahmed Mansour, cautionné par un membre officiel du Pjd aura permis au moins un chose, celle de ne plus croire aux dénégations de son secrétaire général, lorsqu’il affirme que son parti n’entretient pas de liens idéologiques avec les bigots des « Frères Musulmans ».