Les inquiétantes hallucinations auditives de Ali Lmrabet

"Je suis Malade…toujours Malade"

Pour ne pas sombrer dans le désespoir et l’oubli, le pôv Ali Lmrabet se fait un devoir de concocter toutes sortes d’histoires « abracadabrantes », dont l’intrigue se déroule le plus souvent dans le décor de son étrange future maison d’hôtes à Tétouan.

En 2009, ce sont deux ouvriers travaillant sur le chantier de restauration de cette « auberge espagnole » qui auraient été cuisinés par les renseignements généraux pour espionner leur employeur en fouillant ses poubelles ! En 2010, ce sont les autorités communales qui auraient refusé de déloger un artisan venu squatter l’entrée principale de sa maison. L’année d’après, c’est le caïd du quartier qui est épinglé pour avoir violé son domicile, à partir d’une terrasse mitoyenne.

En 2012, le palace de toutes les convoitises, propriété d’Ali Lmrabet, est la cible de mystérieux projectiles en verre. La même année, alors qu’il était sorti un soir de son gîte pour acheter des pommes, l’infortuné tenancier se fait agresser par trois policiers en civil qui lui auraient volé sa carte d’identité et un billet de…200 dhs.

Pour 2016, Ali « La Scoumoune » serait victime d’écoutes téléphoniques sauvages. Il entendrait son interlocuteur à l’autre bout du combiné répéter plusieurs fois la même phrase… Un peu comme lorsqu’il annone lui même une histoire à dormir debout. Il insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’échos mais bel et bien de la même phrase qui se répète comme un disque rayé, « une fois, deux fois, trois fois… ».

Affectés et grandement lassés par les délires en boucle du pôv Ali Lmrabet, ses quelques amis, qui feignent encore de croire par compassion à ses « barbouzeries misérabilistes », s’inquiètent de plus en plus de l’évolution alarmante de sa santé mentale et de sa tendance chronique à se prendre pour un Salah Abdeslam traqué par tous les services de sécurité de l’univers.

Ils sont aujourd’hui persuadés qu’Ali Lmrabet n’a pas retrouvé le meilleur de sa forme et  souffre encore de sérieuses séquelles suite au « ramdam » qu’il avait fait l’été dernier à Genève. Ils sont intimement convaincus que ce pauvre hère est à présent victime d’hallucinations auditives, signe patent d’une dégradation alarmante de sa santé mentale liée en partie à l’aggravation de sa schizophrénie dont il est atteint depuis 2006, lorsqu’un autre psychopathe du nom de Hicham Bouchti lui avait fait croire que le régime marocain chercherait à l’assassiner.

A ce rythme là, Ali Lmrabet devrait peut être se résigner à l’abandon de son projet de maison d’hôtes, pour y aménager en lieu et place une maison psychiatrique, où il pourra soigner ses angoisses récurrentes en continuant à poser autant qu’il veut en héraut d’imaginaires cabales sécuritaires. Ça lui fera sans doutes le plus grand bien !